Por favor, use este identificador para citar o enlazar este ítem: https://hdl.handle.net/20.500.12104/94651
Título: Gesture as a learning carrier in the foreign language classroom: Towards an embodied learning
Le geste comme vecteur d'apprentissage en classe de langue étrangère : vers un apprentissage incarné et multimodal de la langue
Palabras clave: Gestures;Embodied learning;Cognition;Language teaching;Multimodality;Gestes;Apprentissage incarné;Cognition;Didactique des langues;Multimodalité
Editorial: Departamento de Lenguas, Universidad de Guadalajara
Descripción: Movement is our first teacher. From birth, humans learn by gesture. However, even today, a majority of students “learn” a foreign language by sitting at their desks, contradictory to genuine communication through sharing an expression, language is extracted from its context and bodily dimension. Instead, it is completely theorized and transmitted to static beings. In this article, we present the link between gestures and speech as well as cognitive processes involving corporeality. This leads us to potential didactics proposals that embody foreign languages. The gestures, then, would take their place, and learners would master their language acquisition through physical integration and situated cognitive processes. Our research is influenced by theories, such as mirror neurons (Rizzolati & Sinagaglia, 2008), embodied cognition (Varela, Thompson, Rosch et Alva,1993, Lakoff, 1999, 2000), multimodality (Coletta, 2004, 2005, Azaoui, 2014) and kinaesthesic education (Dennison, 2010). These theories are derived from the fields of cognitive science, language didactics and cognitive psychology. We will respond the following questions : What relationship does gesture and cognition have ? Can the inclusion of the body, specifically gestures, be used for educational purposes? What cognitive benefits can integration of gestures bring into foreign language learning? 
Le mouvement est notre premier enseignant, l’humain apprend par le geste et ce, dès sa naissance. Pourtant, on remarque encore aujourd’hui que la majorité des apprenants en classe de langues que l’on appelle « vivantes », « apprennent » une langue étrangère, assis à leur bureau durant plusieurs heures. La langue qui est censée être utilisée pour communiquer, échanger, s’exprimer… est extraite de son contexte et de sa dimension corporelle, complètement théorisée pour être retransmise à des êtres statiques. Dans la présente contribution, nous nous intéressons au lien qu’entretiennent gestes et parole ainsi qu’au processus cognitif impliquant la corporéité nous menant vers de potentielles propositions didactiques en langues étrangères incarnées où la gestuelle aurait toute sa place et où l’apprenant deviendrait maitre de son apprentissage par l’intégration physique de la langue par un processus cognitif situé. Notre réflexion se nourrit entre autres de théories telles que les neurones miroirs (Rizzolati et Sinagaglia, 2008), la cognition incarnée (Varela, Thompson, Rosch et Alva,1993, Lakoff, 1999, 2000), la multimodalité (Coletta, 2004, 2005, Azaoui, 2014) ou l’éducation kinesthésique (Dennison,2010) issues des domaines des sciences cognitives, de la didactique des langues et de la psychologie cognitive. Nous tentons de répondre aux questions suivantes : Quelle relation entretiennent le geste et la cognition ? La prise en compte du corps et plus particulièrement de la gestualité peut-elle être utilisée à des fins pédagogiques ? Quels bénéfices d’ordre cognitif peut apporter l’intégration de la gestualité dans l’apprentissage d’une langue étrangère ?
URI: https://hdl.handle.net/20.500.12104/94651
Otros identificadores: http://verbumetlingua.cucsh.udg.mx/index.php/VerLin/article/view/163
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